Un vaste sujet. En 15 jours j’ai reçu 4 textos de copines me demandant le nom de mon coiffeur. J’ai réalisé que le coiffeur ça fait peur à plein de filles. Moi la première. Et pourtant je sais que je suis ultra privilégiée à pouvoir tester plein d’adresses que je n’aurais jamais eu les moyens de m’offrir si j’avais dû payer. Cela ne m’empêche pas de refuser régulièrement de nombreuses invitations 1)parce que je ne souhaite pas changer de tête tous les mois 2) parce que j’ai du mal à faire confiance et que aussi prestigieux soit le nom, rien ne me garantit le résultat. Depuis plusieurs mois j’ai trouvé l’adresse qui me convient aussi bien en terme de budget que de prestation, grâce à ma cousine que j’ai complimenté sur sa couleur de cheveux et qui m’a glissé le nom de Julien. Comme j’imagine que nombre d’entre vous ne sont pas Rémoises et ne pourront pas passer entre ses doigts magiques, voici mes quelques conseils pour ne plus jamais sortir de chez le coiffeur la tête enfouie sous un bonnet.
Cette photo est très vieille (6 ans!) et je crois que l’aluminium est une hérésie désormais mais elle illustrait bien le sujet!
1- Apporter des photos. Avant chaque visite chez le coiffeur je mets à jour mon board cheveux sur Pinterest (j’ai mis du temps mais je suis en train de devenir complètement accro à cette appli!) et je le montre à Julien. Pour ma dernière coupe, un long carré très légèrement plongeant, cette photo était mon inspiration. A noter que le coup de la photo ne marche pas forcément, j’avais montré cette photo à une coloriste et je suis ressortie avec un blond albinos/mayonnaise complètement décoloré sans aucune patine du plus mauvais goût. Mais alors là à part changer de coiffeur (ce que j’ai fait!) je ne peux pas vous conseiller grand chose.
2 – Comprendre le langage coiffeur. Il y a deux ans j’ai eu le malheur de dire le mot « effilé » et la coiffeuse a laissé libre court à son imagination. Résultat des cheveux très très effilés qui m’ont fait perdre tout volume. Effilé, dégradé chaque mot à son importance. Idem pour la couleur. Julien me fait ce qu’il appelle un « balayage californien » et chez lui j’adore mais chez d’autres je suis déjà ressortie avec des fines mèches partant du crâne, or c’est ce que je déteste le plus. Assurez-vous que vous parlez bien le même langage que votre coiffeur. La vie de vos cheveux en dépend. Et votre moral également.
3- Etre réaliste. Mes cheveux sont fins et j’ai beau mettre toute la bonne volonté du monde à les laisser pousser je trouve que ça ne me va pas et que ça ne flatte ni mon visage ni ma silhouette. Le carré long semble être la coupe qui me correspond le mieux. Ainsi il faut accepter qu’une coupe sublime repérée sur une fille ne marchera pas forcément sur vous. Il en va de même pour la couleur de cheveux. J’ai souvent eu des envies de blond platine mais je n’ai ni le budget ni le temps pour l’entretenir et pas le teint le plus adéquat donc je ne sauterais pas le pas (même si les campagnes Louis Vuitton avec Michelle Williams me narguent à chaque saison). Ce sont des détails à prendre en compte. Désormais j’opte pour un léger effet racines naturelles qui permet de ne pas avoir à me soucier de la repousse et d’aller chez le coiffeur tous les 4/6 mois uniquement si ça me chante.
4- Demander conseil. Vous croisez quelqu’un avec une coupe ou une couleur que vous aimez ? N’hésitez pas à lui demander le nom de son coiffeur. Je réalise que toutes mes bonnes adresses je les ai trouvé grâce au bouche à oreille. Le coiffeur pour moi c’est comme pour un bon dermato, comme ça ne court pas les rues je suis toujours plus sereine quand je suis recommandée par quelqu’un.
5- Etablir un devis. De plus en plus de salons propose d’effectuer un devis avant donc ne vous en privez pas. Ca évite toutes les mauvaises surprises au moment de passer en caisse. Chez Julien je paie entre 100 et 120€ pour le forfait coupe + balayage et ça me paraît raisonnable. Au bac je refuse toujours le soin, qui rajoute vite 10-15€ à l’addition. Vu que je prends soin de mes cheveux au quotidien et que je fais régulièrement des masques, je n’en ai pas besoin. A moins d’aller dans un salon comme l’Atelier Blanc qui voit défiler toutes les top models aux cheveux maltraités et où vous restez minimum 3 heures pour une couleur de cheveux tellement c’est un process fou (j’ai failli faire un malaise quand l’attaché de presse m’a annoncé le prix de la prestation qu’on venait de m’offrir mais pour le coup c’était la plus belle couleur de cheveux que j’ai jamais eu et j’ai ensuite économisé pour y retourner), rien ne justifie selon moi de payer plus.